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Articles, Vidéos, Blogs proposés pour 2025:

CATEGORIE : VIDEOS (5)

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"Un semestre à Milan : entre études, culture et découverte"
Par : Mathilde Schwartz (ISEN Yncréa Ouest)
Synthèse : Durant mon semestre à l'étranger à l'Università Cattolica del Sacre Cuore de Milan, j'ai pu découvrir un nouvel environnement académique. J'ai pu progresser en anglais mais aussi en italien, gagner en autonomie ce qui m'a permis d'élargir ma vision sur l'ingénierie d'affaires grâce à des cours variés.
Malgré les difficultés pour l'intégration auprès des élèves de l'Université, j'ai pu vivre une expérience humaine forte en partageant le quotidien d'étudiantes internationales dans un foyer riche en rencontres et en activités.
Ce voyage m'a permis de me prouvé que j'en été capable et de découvrir d'autres cultures.
Engagement : Je m'engage à profiter de mon semestre d'études à l'Università Cattolica de Milan, en m'investissant dans ma formation, dans la découverte culturelle ainsi que dans les échanges humains.
Je promets de représenter fièrement notre école en incarnant ses valeurs de curiosité d'ouverture et de dépassement de soi.
Par cette expérience, je souhaite encourager mes camarades à sortir de leur zone de confort comme j'ai pu le faire, apprendre autrement et à s'enrichir professionnellement mais surtout personnellement.
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 "Ma vie étudiante à l'international"
Par : Jeanne Lefebvre (ISEN Yncréa Ouest)

Synthèse : Salut, moi c’est Jeanne. J’ai choisi de partir un semestre en Malaisie, à l’Universiti Putra Malaysia, un campus immense et international. En faculté d’ingénierie, cinq cours axés projets et travail d’équipe m’ont permis d’apprendre autrement et de collaborer avec des camarades venus du monde entier.

Au-delà des études, j’ai découvert un pays multiculturel où l’accueil est chaleureux et sincère. Depuis Kuala Lumpur, j’ai voyagé en Thaïlande, au Vietnam, à Bornéo, mais aussi à Penang, Langkawi, dans les Cameron Highlands... Plus qu’un échange académique, cette expérience m’a fait progresser, m’adapter et grandir.

Engagement : Pendant mon semestre à l’Universiti Putra Malaysia (UPM), j’ai découvert un nouveau cadre d’études et une culture qui m’ont vraiment fait grandir : plus d’adaptabilité, de nouvelles perspectives et des compétences utiles pour mon futur d’ingénieure.

De retour à l’ISEN, je veux partager concrètement cette expérience : répondre aux questions, donner des conseils pratiques et aider celles et ceux qui envisagent une mobilité internationale à partir plus sereinement.
Mon idée : transmettre ce qui m’a aidée, encourager l’ouverture et accompagner les prochains candidats. Je reste disponible pour répondre aux questions.

 

 

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"Voyage, études et découvertes : mon séjour à Kuala Lumpur" 
Par : Gauthier Le Vern (ISEN Yncréa Ouest)
Synthèse : De mars à juillet, j’ai eu l’opportunité de réaliser un semestre d’échange en Malaisie, à l’Université Putra Malaysia, près de Kuala Lumpur. Cette expérience unique m’a permis de découvrir la richesse culturelle du pays, marqué par la coexistence des cultures malaise, chinoise et indienne, notamment à travers la langue, la gastronomie et les traditions. J’ai aussi voyagé en Malaisie et en Asie du Sud-Est, ce qui a élargi mon ouverture d’esprit. Ce séjour m’a appris l’adaptation, l’autonomie et l’enrichissement à travers des rencontres et des expériences inoubliables.
Engagement : À travers ma participation à ce concours, je m’engage à partager mon expérience internationale avec les étudiants de l’école, afin de valoriser les opportunités qu’un séjour à l’étranger peut offrir.
Mon objectif est de transmettre ce que j’ai appris, tant sur le plan académique et professionnel que sur le plan humain. Au cours de cette expérience, j’ai découvert de nouvelles façons d’apprendre, de travailler et de m’adapter à un environnement culturellement différent. Je souhaite mettre en lumière ces enseignements pour aider les futurs étudiants à mieux se préparer et à tirer le meilleur de leur propre aventure internationale.
À travers cet engagement, je souhaite contribuer à renforcer la culture d’ouverture et de solidarité de notre école, en encourageant chacun à aller à la rencontre du monde et à en rapporter de nouvelles perspectives à partager.
 
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 "De l’IA dans les prairies Irlandaises : mon stage à Cork"
Par : Lilwenn Le Gac (ISEN Yncréa Ouest)
Synthèse : L'histoire d'un été en Irlande, au sein du Nimbus Research Centre à Cork. Mon stage portait sur la prédiction du prix du lait grâce à l’intelligence artificielle. Entre défis techniques, découvertes culturelles et rencontres marquantes, cette immersion m’a enrichie autant professionnellement que personnellement. L’Irlande m’a appris que la recherche, la nature et les relations humaines peuvent s’entrelacer pour construire l’ingénieur que je souhaite devenir : curieuse, engagée et ouverte sur le monde.
Engagement : Je m’engage à partager mon expérience en Irlande avec les étudiants de l’ISEN afin de les encourager à partir à l’étranger et à explorer un maximum d’horizons différents. Je suis convaincue que c’est en sortant de sa zone de confort que l’on apprend le plus : on découvre d’autres cultures, on gagne en confiance, et surtout, on se découvre soi-même.
Ces expériences permettent parfois de trouver sa voie, de confirmer ses passions ou même de se réinventer.

C’est aussi l’occasion de rencontrer des personnes qui marquent un parcours, qui deviennent des amis, mais aussi qui ouvrent des opportunités professionnelles ou personnelles auxquelles on n’aurait jamais pensé. J’aimerais donc témoigner de mon stage et échanger avec ceux qui hésitent, pour leur montrer que ces aventures sont accessibles à tous, et qu’elles peuvent véritablement transformer une carrière.
 
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"Mon Erasmus à Milan"
Par : Lou-Anne Harrau (ISEN Yncréa Ouest)
Synthèse : Mon semestre à Milan fut une aventure unique, entre découvertes culturelles, immersion universitaire et rencontres inoubliables. J’ai exploré la ville et sa gastronomie, étudié dans un campus dynamique et suivi des cours stimulants en IA, donnant naissance à des projets innovants. La colocation multiculturelle et les voyages à travers l’Italie ont enrichi mon expérience humaine. Cette immersion m’a appris l’autonomie, l’ouverture et m’a permis de préciser mes ambitions professionnelles. Plus qu’un simple échange, ce séjour m’a transformée et m’a offert un véritable aperçu de la dolce vita.
Engagement : À travers mon semestre à Milan, j’ai vécu une expérience riche sur les plans culturel, humain et académique. Afin de la partager, je m’engage à présenter mon parcours aux étudiants de l’ISEN intéressés par un échange international. Mon objectif sera de leur transmettre des conseils pratiques, des témoignages concrets et des pistes pour tirer le meilleur parti d’une mobilité à l’étranger. Je souhaite ainsi contribuer à renforcer l’ouverture internationale de notre école et encourager d’autres étudiants à tenter l’aventure.

 

 

 

CATEGORIE : BLOGS (2)

 

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"Un semestre à Munich"
Par : François David (ISEN Yncréa Ouest)
Synthèse : Journal d’un semestre bavarois, entre villes et sommets. Depuis Munich, point de départ d’escapades : gorges, lacs et crêtes (Zugspitze, Schrecksee à l’aube), canyoning, kayak, raft sur l’Isar. Flâneries urbaines : BMW Museum, Residenz, Englischer Garten, Olympiapark, fan zone de la LDC ; échappée à Vienne, Schönbrunn et Belvédère. Traces GPX, conseils pratiques et photos accompagnent ces pas partagés avec le Club international et des amis venus d’ailleurs. Un carnet simple : effort, curiosité, rencontres, pour donner envie de repartir.
Engagement : À mon arrivée à Munich, l’énergie du campus et du Club International m’a bluffé. J’y ai noué des liens forts avec des étudiants venus d’horizons variés, et, en dehors des cours, j’ai découvert la Bavière (Partnachklamm, Jochberg–Walchensee, Zugspitze, Neuschwanstein) ainsi que l’Autriche (Innsbruck, Salzburg, Plansee, Hallstatt). Mon engagement est d'encourager les étudiants à partir et de partager cette expérience avec les étudiants intéressés par une mobilité en Allemagne ainsi que de faciliter leurs démarches (logement, budget, transports, choix de modules, vie pratique).
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"Lost in Indonesia"
Par : Julia Azeau-Bigorgne (ISEN Yncréa Ouest)
Synthèse : Ce blog documente mon expérience d'expatriation à Jakarta à travers une série d'articles entre découverte culturelle et questionnement personnel.
Depuis ma première semaine à la découverte de Jakarta, de mon stage, en passant par mes premières amitiés, jusqu'aux escapades à Bandung ou dans les îles de Thousand Islands…
Ces textes montrent les côtés positifs et négatifs de l'expatriation : l'enthousiasme de découvrir une nouvelle culture, mais également les questions qu'on se pose sur notre place en tant qu'étrangers. Je souhaite raconter honnêtement ce que je vis, sans prétendre tout comprendre de l'Indonésie.
Engagement : À l'attention de l'école et des futurs étudiants,
Suite à mon expérience de stage international à Jakarta, je souhaite m'engager à transmettre ce que j'ai appris pour aider les étudiants qui envisagent une expérience à l'étranger.
Je m'engage à :
Partager mon expérience concrète : sessions d'informations, démarches pratiques, aspects culturels et défis rencontrés.
Accompagner les futurs étudiants : être disponible pour répondre aux questions des étudiants qui souhaitent partir en stage ou étudier en Indonésie.
Aider dans leurs réseaux : mettre en relation les étudiants intéressés par l'Indonésie avec d'autres étudiants sur place.
Concrètement :
• Organisation d'une présentation à mon retour avec témoignages vidéos et photos si souhaité.
• Disponibilité par mail ou rendez-vous pour conseils personnalisés.
• Partage de contacts utiles (logements, entreprises, associations).
• Possibilité d’une réalisation d’une BD.
Cette expérience m'a énormément apporté et je considère qu'il est important de transmettre ces connaissances. Voyager peut être déstabilisant, mais c’est une expérience enrichissante.
Je reste à votre disposition pour toute information complémentaire.
 

A. Quand notre petit groupe de quatre

devient un groupe de six.

B. La campagne de Bandung.

C. Traverser la raison de notre stage:

les inondations.

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CATEGORIE : ARTICLES (4)

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"Kuala Lumpur à Bornéo : et si voyager, c'était revenir différent ?"
Par : Marius Couilleau (ISEN Yncréa Ouest)
Synthèse : Je vous présente mon séjour en Malaisie, au sein de l’Université Putra Malaysia. En plus de mode d'enseignement différents, j’y ai découvert un pays où les cultures, les religions et les traditions cohabitent en harmonie, offrant une richesse humaine incomparable.
Les rencontres interculturelles, parfois inattendues, m’ont profondément marqué : étudiants malais, chinois, israéliens, palestiniens ou européens, tous porteurs d’histoires et de regards singuliers. Tout comme la découverte de la biodiversité exceptionnelle et de la cuisine malaisienne a élargi ma vision du monde. L’inconfort initial, qu’il soit climatique, culturel ou culinaire, s’est transformé en apprentissage durable et en source d’enrichissement.
Engagement : À l’issue de ce voyage, je prends l’engagement dans mon parcours de cultiver l’ouverture d’esprit en accueillant la diversité des cultures, des idées et des méthodes comme des ressources essentielles.
Je m'engage également à accompagner les futurs voyageurs dans leur projet à l'international. Ce serait un plaisir de vous partager mes conseils.
En espérant en avoir incité quelques-uns à faire le grand pas !!
Article : Le vrai voyage ne commence jamais comme on l’imagine. Nous dessinons dans nos esprits des itinéraires, des cartes idéales, des séjours cadrés, mais la vie, elle, préfère la surprise. C’est peut-être ça, voyager : se préparer avec soin, puis accepter de perdre le contrôle, bien évidement avec parcimonie. Lâcher nos attentes pour nous ouvrir à ce que le monde veut bien nous offrir.
J’ai compris que le voyage ne se limite pas à la durée ni au nombre de kilomètres. Deux semaines à l’étranger peuvent être un dépaysement, mais ce n’est pas encore une immersion. Pour moi, un vrai voyage est une traversée : de la culture, de l’inconfort, des silences, de soi-même, de la Malaisie dans des bus… Déconcertant. Étudier à l’international, c’est une telle traversée. On s’y perd un peu, on croit s’y perdre beaucoup mais je pense qu’on s’y retrouve beaucoup finalement.
La Malaisie fut ce décor inattendu. Ce pays aux mille visages et aux milles coiffes, où les religions ne s’affrontent pas mais s’enlacent. L’islam, l’hindouisme, le bouddhisme, le christianisme, le taoïsme se trouvent dans les mêmes quartiers. Parfois même, les temples et les mosquées se font face dans la même rue, et les fêtes religieuses s’égrènent tout au long de l’année comme autant d’occasions de se rappeler que les différences sont des richesses.
Mon expérience étudiante s’est déroulée à l’Universiti Putra Malaysia. La vie étudiante y ressemble à une petite cité autonome, de part sa taille, mais aussi de part ce qu’on peut y trouver. Une dizaine de facultés dispersées sur plusieurs hectares, des petits restaurants/fast-food super accessible et toujours délicieux aux quatre coins du complexe ainsi que des terrains de sport, et cette chaleur moite qui décourage parfois les plus téméraires. Mais la vraie audace n’est-elle pas de transformer cet inconfort humide en terrain de jeu ? Le short et les claquettes deviennent rapidement l’uniforme quotidien (pas en classe😉), et l’humidité finit par faire partie de la leçon. Plus jamais je ne porterais de jean !!
J’ai rejoint la Faculty of Engineering. Les amphithéâtres, les salles de classe, les laboratoires sont modernes et bien équipés. Les TP étaient aussi des occasions de rencontres. Car au-delà des équations, des schémas et des logiciels qui font fi des différences, l’ingénierie se vit dans l’échange, dans l’effort partagé, dans la curiosité de comprendre avec l’autre.
C’est peut-être dans la diversité des étudiants que j’ai le plus appris. La majorité étaient Malais et Chinois, mais j’ai aussi partagé des moments avec des Israéliens lors d’une sortie « snorkeling », un Palestinien qui m’a fait visiter la « Masjid Wilayah Persekutuan », la mosquée du territoire fédérale, des Européens. Dans un contexte international parfois tendu, s’asseoir ensemble, parler de nos projets, de nos espoirs pour le monde, de nos croyances avait quelque chose de profondément émouvant.
Mon aventure s’est déroulée à Kuala Lumpur, terrain de jeu urbain pour découvrir les cultures religieuses, culinaires, etc. La Malaisie, c’est aussi un terrain de découvertes pour qui ose s’éloigner des villes. La jungle abrite des éléphants sauvages, des crocodiles, des orangs outans. Sur l’île de Bornéo et dans les forêts tropicales, la rafflesia, plus grande fleur du monde, impose son parfum étrange, comme pour rappeler que la beauté a parfois un prix (Pour attirer les mouches elle dégage une odeur de chair en putréfaction). À Semporna, les coraux déploient leurs couleurs éclatantes, et les tortues glissent dans l’eau claire.
La biodiversité malaisienne devient ainsi une leçon de responsabilité. La liste des animaux et des organismes de cette biodiversité inscrit dans la liste des espèces en danger critique ou en voie de disparition est considérable. Certaine ne sont déjà plus aujourd’hui, comme le Rhinocéros de Sumatra.
Et puis il y a eu la cuisine. C’est sans doute l’expérience la plus intime, car elle passe par le corps. Habitué au saucisson et au fromage français, j’ai redécouvert le plaisir de manger autrement. Dans les rues de Kuala Lumpur ou de Penang, les stands de nourriture sont une fête permanente. Mais partout ailleurs, vous serez bien accueilli.
Le roti canaï, crêpe feuilletée indienne servie avec un curry doux (ou brûlant si vous oubliez de préciser no spicy), fut mon coup de cœur. Matin, midi, soir, je n’y résiste pas. Le nasi lemak, riz parfumé au lait de coco accompagné d’anchois frits, d’œuf dur et de sambal, considéré comme le plat national, m’a moins touché. Chaque plat est différent mais il raconte tous une histoire de métissage entre le malais, le chinois, l’indien.
Apprendre à manger autrement, c’est aussi apprendre à penser autrement. C’est accepter que l’inconfort, la brûlure du piment, l’étrangeté d’une texture, devienne un souvenir précieux. Quoi de mieux que cet indien du centre de Kuala Lumpur partagé avec des amis qui nous donné des sueurs froides et qui a mis fin prématurément à notre journée.
Charles Pépin écrit que l’inattendu nous rend vivants. Durant l’année, durant la vie, on recherche souvent à acquérir un contrôle, un rythme de vie et une routine. En voyage, l’inconfort est la règle : la chaleur, les épices trop fortes, les transports chaotiques, l’éloignement des proches. Mais ces difficultés sont autant d’occasions de se transformer. Elles nous obligent à puiser dans une réserve insoupçonnée de patience, d’humour, de créativité, de force.
Un jour, perdu dans le dédale du marché central de Kuala Lumpur, je me suis senti étranger à tout : aux odeurs de poissons et de viandes pas fraiches, aux bruits, aux visages. Quelques mois plus tard, en revoyant mes photos, je n’ai pas revu la gêne mais la beauté de ce chaos. J’ai été ici, à cet endroit, étranger à tout ça, et je partageais une partie de la vie des locaux. Le voyage nous apprend que le sens n’apparaît pas toujours immédiatement. Parfois, il faut du recul pour comprendre que l’inconfort fut en réalité un cadeau.
Partir en Malaisie fut plus qu’une parenthèse : ce fut une école de vie. J’y ai appris à accueillir l’inattendu, à respecter la diversité, à transformer l’inconfort en apprentissage. J’y ai découvert la force du réseau international, l’importance des échanges humains, et la nécessité de penser l’échange universitaire comme un service à la société et à la planète parce qu’on y apprend l’humilité et l’empathie.
Le vrai voyage ne se termine jamais. Il continue en nous, dans nos choix, dans nos engagements. Et peut-être est-ce là le plus beau souvenir, savoir qu’un pays, ses habitants, ses forêts, ses plats épicés, continueront à vivre en nous comme une source inépuisable d’inspiration. Alors pour cela, partez et revenez nous (ou pas) avec tous ces cadeaux de la vie !!
     
A. Le fameux Roti Canaï.B. Photo des Batus Caves, temple et sanctuaire hindous.C. Drapeau Malaisien sur l'îles de Tulai, près de l'île de Tioman.D. Un orang-outan mâle croisé au parc animalier de Semenggoh à Bornéo.E. Moment partagé avec la population Iban dans leur traditionnelle Longhouse.

 

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"Learning, traveling, and finding the "craic" in Ireland"
Par : Emma Naulet (ISEN Yncréa Ouest)
Synthèse : This article describes my Erasmus semester in Cork, Ireland, where I studied Environmental Engineering at Munster Technological University.
I describe my student life, from practical courses to making international friends. I share some of my touristic and cultural discoveries. And I write about how music is, to me, the highlight of Irish culture. Overall, I recount how this semester has left me eager for more international experiences.
Engagement : Suite à mon semestre d’études en Irlande à MTU, je m’engage à renseigner les étudiants de l’ISEN voulant partir en Irlande comme je l’ai fait, à répondre à leurs interrogations et leur donner des conseils afin qu’ils vivent pleinement cette expérience. Je m’engage également à accueillir les étudiants étrangers à l’ISEN, à les aider dans leur adaptation en France et à leur permettre de s’intégrer au mieux afin qu’ils se sentent bien au sein de l’école.
Article : I was not the kind of person who dreams of travel and adventure. I didn’t even have a dream destination. But I think my semester in Ireland has changed that.
For almost 5 months, I lived in Cork, in the South of Ireland. It's a lovely city where you can walk along the river, cross a few bridges and see murals and colorful houses along the way.
My favorite spot was Bell's Field. This is a great place to watch the sunset. You have to climb the hill to get there but it’s worth it. You should also go to Shandon Bells Tower. There, you can play “Hey Jude” with the church bells and enjoy a great view from the tower. Also, you should absolutely try the Irish pub experience. Whether you love beer or music, you will be thrilled. This is, to me, the highlight of Irish culture and I love it (music, not beer).
This semester in Cork enabled me to live another student experience, in Munster Technological University. At first, classes are exhausting because you have to focus on the language in addition to the content. But you get used to it.
Teachers are nice, interested in you and willing to help. I was surprised to see that the students call them by their first name.
I took courses in environmental engineering, particularly on energy-efficient housing, which gave me a better understanding of energy production and consumption in Ireland. In another course, I had to study transport infrastructure in Cork, which made me discover the city from a different perspective. I think this overview of another country's situation in terms of sustainable development will be useful for my specialisation “digital, environment and sustainable development” and my professional future.
Many of the courses were practical : collecting water samples from the river, conducting topographical surveys in the field, measuring noise pollution, etc. It's nice to have a change from lectures, and it makes it easier to connect with other students.
The international students society is also a great way to make friends. This university society organizes events for students coming from all over the globe such as an international culture night or a trip to Galway. That’s how I met people coming from the Netherlands, Czech Republic, Malaysia, Vietnam… I’ve spent good times with them, laughing and learning about their country’s food or the way they toast.
During the holidays, I took the opportunity to travel further. I went to Dublin, the capital of Ireland. I visited its famous lively Temple Bar district, where I could hear live music coming from the pubs on every street corner. I went to Connemara where I could see beautiful landscapes of mountains, lakes and sheep. I went to Belfast where I could hunt for historical murals. I went to the famous cliffs of Moher where I could feel the power of the wind. And I went to Northern Ireland where I could visit the Giant’s Causeway, a UNESCO World Heritage Site.
One of my passions in life is discovering new music artists. Well, I’ve been spoiled. Whether it’s in Cork, Dublin or Galway. Whether it’s in the pubs or in the streets. Ireland is full of talented musicians. In fact, street performances are an Irish tradition called “busking”.
I also discovered traditional music instruments such as the violin, tin whistle (a type of flute), bodhràn (percussion instrument) and harp.
To discover more about Irish music, I highly recommend the Irish Rock’n’Roll museum in Dublin. I discovered stories and anecdotes about some of Ireland's biggest rock stars, from legendary groups such as Thin Lizzy or The Cranberries to contemporary artists such as Hozier or Dermot Kennedy. After this visit, I added plenty of Irish artists to my playlist.
March 17 is a special day in Ireland. It’s time to celebrate St Patrick’s day. For this occasion, everyone dresses in green and goes out to celebrate. I attended the Parade in Cork that day. There were beautiful costumes and performances.
As someone who comes from Brittany, I’ve found a lot of commonalities between Ireland and Brittany. First of all, the weather (obviously sunny) but also the gorgeous and invigorating coastlines, traditional music, pride of being from these regions and regional language.
Indeed, the Gaelic language is still used in Ireland. In Cork, I saw signs written in Gaelic and announcements on buses were also spoken in Gaelic. Although this language is not commonly spoken, at least in Cork, some Gaelic words are common. For example, the word “craic” is used in many different Irish expressions, such as “What’s the craic ?” meaning “What’s up ?”. Basically, “craic” means “fun” and is used to describe a fun and friendly moment.
My trip in Ireland ended with a ferry crossing to France (from Cork to Roscoff). As well as being a more environmentally friendly means of transport than flying, it really adds to the travel experience. The weather was great, so I was able to enjoy a magnificent sunset on board.
From the fear of traveling abroad alone to the pleasure of solo travel, this international experience has helped me grow. It made me want to step outside my comfort zone more often and make the most of what the city I live in has to offer. So, whether you are a big traveller or a homebody, you can always find a way to enjoy your international experience.
And I will conclude with this quote that I saw in Ireland, which I think sums up both the “craic” and the Erasmus experience : “The craic. It’s hard to define. It’s about ordinary days and extraordinary days. Ordinary people and extraordinary people. It’s whatever you make it.”
     
 A. My favorite spot in Cork city : Bell's fieldB. At the Cork Parade for St Patrick's DayC. The Cliffs of MoherD. The harp, traditional instrument and symbol of Ireland Sunset aboard the ferry

 

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"Mon double diplôme sous le soleil de Floride (et quelques ouragans)"
Par : Arthur Berthelot-Frot (ISEN Yncréa Ouest)
Synthèse : Accepté en double diplôme par la Florida Atlantic University, je quitte la France en août 2024 pour seize mois d’aventure aux États-Unis. Entre préparation d’une thèse sur la capture de carbone, recherche sur la lutte contre le réchauffement climatique, conférences et enseignements, je prends part à un monde académique riche et stimulant.
Mais l’expérience dépasse largement le cadre scolaire : vie étudiante américaine, découverte de la Floride, immersion culturelle, amitiés internationales, sans oublier les ouragans et les rencontres animales improbables. Finalement, au-delà d’un double diplôme, ce séjour est une expérience de vie inoubliable qui me donne envie de repartir.
Engagement : Chers étudiants,
Suite à mon double diplôme à la Florida Atlantic University, je m’engage à vous transmettre l’envie de partir à l’étranger au travers de mon retour d’expérience. Contrairement aux idées reçues, l’expérience international n’est pas uniquement faite pour travailler l’anglais. C’est un dépaysement total, un choc des cultures, la formation d’une capacité d’adaptation. Ce sont des compétences professionnelles, mais aussi et surtout personnelles. Et par dessus tout, ce sont des souvenirs plein la tête, et l’envie de repartir.
C’est pourquoi je m’engage à aider tout étudiant qui souhaiterait partir à l’international, à encourager le voyage, l’exploration, la découverte, la prise de risques. Je vais bientôt rentrer en France, et je pense déjà à mon prochain départ. Je m’engage à mettre ce goût de l’international à votre service, et à promouvoir l’expérience à l’étranger au sein de l’ISEN.
On dit que raconter une histoire, c’est la vivre à nouveau. Ainsi, je me réjouis par avance de vous partager mon expérience, vous donner des conseils, répondre à vos questions, dissiper vos doutes, vous faire part de mon vécu de l’expérience internationale, et bien-sûr à vous partager les bons plans et les bonnes adresses si votre choix se porte vers la Floride.
Article : « Je suis… pris ?? »
Devant mon écran d’ordinateur, je reste bouche bée. À ce moment-là, je suis sur un bateau au beau milieu du golfe de Gascogne, en campagne océanographique pour mon stage de M1, face à un mail d’admission en master par la Florida Atlantic University. J’ai postulé il y a quelques mois à ce double diplôme proposé par l’ISEN, qui permet de passer sa cinquième année aux États-Unis. Ai-je des doutes ? Évidemment. Est-ce plus risqué que de partir en alternance ? Sûrement. Et pourtant j’y vais, parce qu’une offre comme ça, ça n’arrive qu’une fois. Alors c’est parti, je prépare mon VISA, je rends mon appart, et trois mois plus tard j’atterris en Floride.
C’est alors toute une aventure qui commence. La Florida Atlantic University, c’est une vraie université à l’américaine. Plus de 30 000 étudiants, un campus de la taille d’une ville, un stade plus grand que la Défense Arena… Les cours y sont passionnants, le campus est à la pointe de la technologie, tout est pensé pour que les étudiants prennent plaisir à étudier. Et ça marche ! En l’espace de seize mois, je termine mon double diplôme, je prépare une thèse, je fais de la recherche en labo, je donne des cours à des étudiants… Cette expérience est présentée comme un double diplôme, mais la réalité est bien plus exaltante et enrichissante. C’est l’occasion rêvée de s’investir dans des expériences bien différentes de celles que l’on aurait connues en France !
J’avais découvert le monde de la recherche lors de mon stage de M1 chez Ifremer, et c’est un véritable plaisir de replonger dans cet univers passionnant au travers de ma thèse de master. Je travaille sur le développement d’algorithmes prédictifs sur la dissolution du carbone dans l’eau de mer, afin de lutter contre le réchauffement climatique. Cette expérience enrichissante me permet d’obtenir des compétences transversales et de renforcer mes capacités de développement en Python. Je suis aussi amené à présenter mes posters de recherche, à assister à des conférences, et à créer du lien avec d’autres chercheur·euse·s venu·e·s du monde entier !
J’apprends aussi à travailler en équipe internationale, je découvre plein de cultures, et je me fais des ami·e·s aux quatre coins du monde ! Mais surtout, je découvre que je ne sais pas parler anglais. Le slang, le small talk, les white lies… Toutes ces petites choses qu’on apprend en parlant avec des natifs, surtout à force de quiproquo les plus improbables les uns que les autres, et qui mènent le plus souvent à de grands fous rires ! Ces nouveautés sont aussi celles qui font la différence quand on rentre en France, permettant de s’intégrer très rapidement au sein des équipes internationales, de faire preuve d’adaptation et d’ouverture d’esprit.
Ma vie académique est ainsi déjà bien chargée, mais comme chacun sait, la vie universitaire ne se fait pas qu’au travers des cours ! J’intègre rapidement les soirées étudiantes sur le campus d’à côté, à Jupiter, et je finis par y passer tous mes week-ends. Tout s’enchaîne, on m’emmène visiter les quatre coins de la Floride, de Miami à Tallahassee, d’Orlando à Key West… J’ai ainsi découvert la richesse biologique de la Floride, les alligators qui bronzent au bord des marécages, les ratons laveurs qui viennent vous piquer votre sandwich le midi, les spatules roses qui reviennent nicher au printemps… Sans oublier les plages à perte de vue, les couchers de soleil sur l’océan, les randonnées au cœur de plantes tropicales gigantesques…
Comme à l’ISEN, on peut compter sur les clubs de l’université pour nous faire passer des séjours incroyables. J’ai pu aller passer une journée avec mes ami·e·s à Universal Studio à Orlando, ou encore faire du kayak dans les springs avec les alligators ! Ces événements en immersion dans la culture locale me laissent des souvenirs plein la tête, et m’ont permis de rencontrer des personnes exceptionnelles avec qui je garderai un contact précieux.
Évidemment il y a aussi des galères : affronter deux ouragans, vivre sous 40°C en continu, survivre à une tornade, croiser un barracuda en se baignant, prendre un coup de soleil sur un coup de soleil qui avait pris un coup de soleil… Mais finalement n’est-ce pas ça, partir à l’étranger ? Être confronté à ce qui nous paraît extraordinaire, mais qui est plus qu’ordinaire pour les personnes habitant la région ? Alors oui, cette expérience a été plus que dépaysante, c’est le moins qu’on puisse dire.
Mais l’aventure ne s’arrête pas là ! Il me reste encore à défendre ma thèse, et surtout à obtenir mon diplôme. Deux semaines après la cérémonie de l’ISEN, je recevrai mon Master of Science in Ocean Engineering par la FAU, l’accomplissement final de cette expérience.
J’en ai rêvé de ce diplôme, j’ai démarré les démarches plus d’un an à l’avance. Mais la vérité, c’est qu’on a beau se croire préparé, on se prend une claque. Et ça fait du bien. Des rencontres extraordinaires, du genre qui changent notre vie, des paysages à couper le souffle, des galères, beaucoup de galères, et finalement le retour en France, qui arrive bien trop rapidement.
Cette expérience à l’international m’a totalement changé, et j’en reviens avec une seule idée : un jour, je repartirai.
     
A. Miami, le soleil se couche, la ville s'éveille.B. Le club Program Board nous emmène faire du kayak avec les alligators !C. La Louis P. Thursby House, à Orange City.D. Journée avec FAU à Universal Studios. E. Un des 1 300 000 alligators de Floride... 

 

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"Data Masala & chAI : les recettes d’une aventure technologique et culturelle en Inde"
Par : Eva Gratius (ISEN Yncréa Ouest)
Synthèse : Plongée au cœur de la Silicon Valley indienne pour finaliser mon alternance en tant que Data Engineer Junior chez Kyndryl, dans l’équipe Data & AI, cette expérience de six mois vient clôturer un parcours international étudiant, qui m’a profondément transformée, tant sur le plan personnel que professionnel. Malgré quelques appréhensions initiales, j’ai découvert un pays bien plus riche et complexe que ce que l’on m’avait laissé imaginer. Je vous laisse donc dévorer ma recette de cette immersion unique, entre découvertes technologiques et diversité culturelle. Bonne lecture !
Engagement : Chers étudiants, étudiantes,
À travers mes expériences, j’ai construit un parcours international qui m’a profondément transformée tant sur le plan personnel que professionnel.
Aujourd’hui, je souhaite partager cette dynamique avec vous, en vous accompagnant dans votre envie de partir à l’étranger, que ce soit pour un stage, une alternance, ou toute autre opportunité, pour laquelle je pourrais vous être utile.
Pour cela, je m’engage à être disponible pour témoigner de mes expériences, répondre à vos questions, vous accompagner et vous soutenir. Par ailleurs, je me rends disponible pour participer aux actions organisées par l’ISEN ou l’AI ISEN afin d’encourager et promouvoir les expériences internationales auprès de notre communauté étudiante.
À l’issue de mon parcours à l’ISEN, je poursuivrai mes expériences à l’international et continuerai à les partager avec les étudiants de l’école, afin d’enrichir notre réseau et d’encourager la mobilité.
Article : Namasté à vous,
À mi-chemin de mon immersion à Bangalore, entre les lignes de code et les effluves d’épices, j’ai découvert que l’Inde ne se raconte pas uniquement avec des mots techniques, mais aussi avec des saveurs. Alors plutôt que de vous livrer un article classique, je vous propose de découvrir mon expérience à travers deux recettes emblématiques : celle du masala, symbole de la culture culinaire indienne, et celle du chai, ce thé épicé qui rythme les journées. Car finalement, chaque ingrédient de ces recettes fait écho à un aspect de mon aventure, entre défis technologiques et découvertes culturelles.
En amont de ces recettes, je récolte mes missions : pour quelques comptes stratégiques français, comprendre les activités, récolter du feedback client, des rapports d’incidents et des retours des équipes de delivery, afin de formaliser un plan d’action permettant d’améliorer l’offre ADAI (Application, Data & IA) en France. Pour agrémenter ces recettes, une mission supplémentaire s’impose : en apprendre plus sur la culture locale.
Recette n°1 : le Data Masala, une découverte de saveurs numériques
Pour cette première recette, vous allez gouter à mes premières découvertes en Inde. À l’image d’un masala parfaitement dosé, ces premiers instants ont été intenses, relevés, parfois surprenants, mais délicieux.
Pour la préparer, vous aurez besoin :
• Epices : clous de girofle, cannelle, poivre noir, cardamome noire et verte, cumin, laurier, macis et noix de muscade.
• Une connaissance de l’ISEN, devenu votre ami.
• Une dose généreuse de curiosité pour découvrir un nouvel environnement.
• Une pincée d’agilité pour s’adapter au rythme de travail et aux différences culturelles.
• Une cuillère de patience pour apprendre à apprécier la nourriture pimentée.
• Et surtout, une volonté constante d’apprendre et de relever des défis au quotidien, à votre convenance.
Si vous réalisez cette recette pour la première fois, un ami pourra vous donner un petit coup de main, cela rendra la préparation plus agréable. Pour concocter ce Data Masala, je commence par m’acclimater à un nouvel environnement de travail, où l’anglais, parlé avec un accent indien très prononcé, représente un véritable défi pour bien comprendre et être compris. Au-delà du travail, ce sont les rencontres humaines qui vont donner de la douceur à votre plat : les collègues sont d’une gentillesse et d’une chaleur incroyables, toujours prêts à partager un sourire, leur aide ou bien un peu de savoir. Puis, j’ajoute un environnement technique dynamique, poussant le gout à relever des défis stimulants, à comprendre le fonctionnement de l’entreprise, à approfondir des compétences en IA et data engineering, et à apprendre rapidement pour contribuer efficacement à la mission en cours.
Sur le plan culturel, je mélange la cuisine locale, intensément pimentée, avec quelques larmes, pendant quelques semaines. Puis, j’ajoute la découverte d’une gastronomie incroyablement riche et variée, où chaque plat raconte une histoire différente. Ensuite, je fais cuire le tout sous une chaleur intense, qui devient supportable très rapidement. Une fois sorti du four, saupoudrez de promenades en ville, au cœur d’un décor animé par des tenues traditionnelles colorées, la musique forte et de magnifiques temples. Ajoutez deux, trois, voire une centaine de klaxons pour la décoration.
Et voilà ! Vous obtenez un bon début d’expérience indienne. Appétissant, non ?
Recette n°2 : le chAI, un thé infusé à l’innovation et aux traditions
Cette deuxième recette dévoile les saveurs de mon quotidien indien. À l’image d’un chai parfaitement équilibré, mes habitudes se sont adoucies tout en conservant ce goût prononcé pour l’aventure et la découverte.
Pour concocter celle-ci, il vous faudra :
• Epices : cannelle, cardamome, poivre noir, clous de girofle, noix de muscade, badiane, gingembre.
• Thé noir, lait et sucre.
• Une cuillère d’une mission qui progresse à bon rythme.
• Une généreuse dose de pauses chai partagées avec des collègues.
• Une quantité astronomique de découverte du pays.
Afin de réaliser un délicieux chai, je me pose dans un rythme de vie plus doux, où le trajet jusqu’au travail, à pied, me permet de m’invite à longer la route en compagnie des vaches tranquilles. J’ajoute à cela une mission qui progresse, ainsi qu’une prise de confiance en soi et en autonomie. Puis, je filtre quelques formations pour obtenir quelques certifications et les incorporer à ma préparation. Pour une saveur agréable, je verse toutes les pauses chai entre collègues, essentielles pour équilibrer l’intensité du travail.
Culturellement, cette recette s’enrichit d’ingrédients simples mais savoureux : des fruits frais dégustés chaque matin, d’agréables balades dans des parcs ou encore des rencontres spontanées. Vous pourrez également vous sentir comme une star en réalisant cette recette : en effet, la couleur de votre préparation incitera beaucoup de gens à prendre des photos, une chouette opportunité pour entamer quelques conversations. La vie ici, abordable et vivante, invite à l’exploration constante. N’ajoutez donc surtout pas d’ennuie à votre préparation ! Vous pouvez également varier les plaisirs en ajoutant d’autres villes à la recette, telles que Mysore, Agra, Jaipur, Pondichéry ou encore Kochi. Et si vous souhaitez aller encore plus loin, le Sri Lanka et les Maldives permettront à la recette de n’être que plus goûteuse.
De quoi bien vous désaltérer !
Comme en cuisine, chaque étape de cette immersion demande de la préparation, de l’équilibre et une pointe d’audace. C'est pourquoi j'ai donc décidé de vous partager mes recettes, révélées comme étant réussies : comme tout bon plat, elles ont été intenses, surprenantes, mais surtout délicieusement bonnes à vivre.
Mais derrière ces “recettes”, il y a surtout ce que j’ai vraiment gagné : des compétences techniques renforcées, une meilleure compréhension d’un environnement de travail international, mais aussi des échanges incroyablement riches, des liens inoubliables créés et un tas de souvenirs gravés.
Évidemment, pour ne préparer qu’un simple masala, mélange d’épices associé avec un peu près tout ce qui est possible (Masala Soda, Biryani Masala, Tikka Masala…etc.), il vous suffira de garder uniquement les épices… ou pour un chai traditionnel, d’y ajouter le thé, le lait et le sucre.
En espérant que ces préparations vous auront mis l’eau à la bouche, pour, à votre tour, oser croquer dans l’Inde.
     
A. Début de l’aventure indienne chez Kyndryl.B. Vaches au cœur du trafic indien.C. Moment de partage avec des locaux, Antoine brandissant son drapeau breton.D. À la découverte des plats traditionnels indiens.Visite incontournable en Inde : le Taj Mahal.